30 ANS DE  JOIES ET D’AMITIES A L’E.P.P.DRACENOIS

 


 

 

 

© EPPDracénois 2005   

Il était une fois, aux confins du centre Var, deux clubs de ping-pong dont on airait pu faire une EPOPEE…Du C.L.O.U. et de Léo Lagrange naquit l’Entente Ping Pong Dracénois.

 

 

Le 25 février 1975 vit le jour une nouvelle association sportive à Draguignan qui réunissait les forces vives des deux clubs précités avec comme président fondateur Gervais THOMAS. Depuis, 6 présidents se sont succédés avec, dans l’ordre d’apparition :

Gervais THOMAS, Pierre LAMPERTI, Pierre SERVEL, Yann SOUFFLET, Claude MAILLEBUAU et … Louis BELLINI depuis le 23 mai 2000.

 

Réunis autours d’une table ronde avec un apéritif provençal en guise de boisson, imaginons ce que pourrait donner une discussion à bâton rompu entre ces « chevaliers » des temps nouveaux.

 

-         Que de chemin parcouru depuis 1975, une vingtaine de pongistes sur deux sites et maintenant 107…

 

-         dont 17 féminines, rajoute Louis.

 

-         Quand nous avons créé le club avec mes huit camarades, il a fallu convaincre le comité de démarrer en R2 puisqu’on reprenait les bases des anciennes associations, reprend G. Thomas, mais cela a été accepté et nous avons pu engager deux équipes dès la première année.

 

-         Par contre, enchaîne Yan, dans les années 92/93, le club a presque disparu car nous n’avions plus de juge arbitre et toutes les équipes redescendaient au niveau départemental. La plupart des joueurs sont partis ailleurs…

 

-         Et j’ai repris les rennes, renchérit Claude, mais il a fallu repartir de zéro quasiment. Avec vingt joueurs comme au début, nous (avec Roger AUDEGOND) sommes passés à une soixantaine de licenciés en deux ans et de la D3 à la R2.

 

-         Les difficultés ont toujours existé, précise Gervais, à notre époque les créneaux horaires étaient insuffisants et nous nous entraînions dans la petite salle de la MJS sur 2 tables !

 

-         Actuellement, nous avons une grande salle (non spécifique) avec 20 tables au COSEC et une petite salle à la MJS où on peut mettre, en se serrant beaucoup, 3 tables, annonce Louis, mais les horaires restent un problème le soir pour les plus jeunes.

 

-         Cependant, poursuit Gervais, et malgré les difficultés, notre plus grande réussite a été la montée en R1.

 

-         Pierre avec un large sourire, et quels souvenirs en 1977 ou 1978 quand nous avons organisé les championnats de France avec la venue des meilleurs joueurs comme Secrétin, Martin et tous les autres grands de l’époque ; d’ailleurs, j’ai une anecdote sur un joueur qui …

 

-         Pendant plus de vingt ans on n’a plus connu çà au club, énonce Claude, mais nous avons pu mettre en place une équipe de jeunes et « trouvé » un juge arbitre pour faire redémarrer l’EPPDracénois.

 

-         Et cela a fonctionné puisque le club s’est maintenu aux alentours de 60/70 joueurs pendant une paire d’années, finit Louis. Lorsque j’ai été élu avec l’équipe du bureau, nous avions plusieurs objectifs. D’abord faire jouer le maximum de personnes en compétition ; ensuite recréer une équipe de jeunes joueurs pour les faire débuter ; enfin atteindre les 100 licenciés.

 

-         Et alors ? questionnent Gervais et Pierre

 

-         Et bien…répond Louis, objectifs atteints avec 7 équipes (D3 à R1), 30 jeunes pratiquant la compétition et 107 adhérents à cette heure…et le 1er club du Var a avoir eu un site Internet. De plus, je suis content que certaines compétitions départementales et régionales soient organisées à nouveau à Draguignan. 

Je pense que le club a atteint un palier tant quantitatif que qualitatif car nous avons eu des résultats par équipe et individuels (féminin et masculin) encourageants. Mais pour le franchir ou tout au moins continuer à progresser, j’espère que nous pourront créer une école de tennis de table.

 

         Là dessus, tous les présidents lèvent leur verre et trinquent à l’EPPDracénois comme il est de tradition dans ce club où règne régulièrement une ambiance festive. Le mot de la fin revenant à Yann : les clubs sont une histoire de copains…

 

 

 

Propos recueillis par Didier SANDRINI