L'interview de
juin 2013 par Julien BUDA
Je
suis aujourd’hui avec un garçon râleur, susceptible, réservé et parfois drôle
dans ses grands moments.
Il
joue au club depuis 5/6 ans mais malheureusement, il nous quittera dans
quelques jours suite à une mutation professionnelle de son épouse.
Vous
avez deviné (ou pas), il s’agit de notre ami Christophe Blanc de Lanaute.
Alors, comment te sens-tu à quelques jours de
votre départ à … ?
Stressé mais aussi
excité par ma future nouvelle vie !!
Qu’as-tu pensé du club quand tu y es
arrivé ?
Eh bien, ça fait quelques
années déjà. A l’époque je me souviens que je m’entrainais à Draguignan et je
jouais pour Belgentier. A mon arrivée, j’ai ciré les
bancs et petit à petit je me suis immiscé parmi un groupe avec lequel je
m’entrainais très régulièrement. L’impression est que c’était un club familial
avec beaucoup de joueurs. J’ai fait preuve de patience !!
Qu’en penses-tu en le quittant ?
J’ai beaucoup
d’espoir pour ce club, j’ai l’impression qu’il est à la croisée des
chemins :
D’une part, des
jeunes bougent les lignes et veulent jouer les premiers rôles. D’autre part,
L’arrivée d’un
ancien numéroté français apporte une nouvelle dimension : rigueur,
discipline, don de soi pour l’équipe 1, exemplarité et la volonté de jouer les
1ers rôles dans la région PACA. Donnons cette chance au club.
Durant ces quelques années chez nous, y a-t-il
eu une saison qui t’as plus marqué
qu’une autre et pourquoi ?
Evidemment la
saison de la montée en PN aura été un moment fort d’autant qu’à cette
période-là, la Une était décriée à tort d’ailleurs. L’équipe avait été
totalement remaniée aussi. Ce qui,
inconsciemment, a créé une émulation, une rage de gagner et nous avons gagné.
Très belle saison je le répète.
Y a-t-il eu un ou des moments forts que tu
n’oublieras pas ?
Incontestablement
ma victoire en coupe Amaté cette année. Une vieille
promesse enfin tenue. Une émotion intérieure intense. Ensuite, ma montée en D1
aux indivs. Les repas en équipes 1, les intempéries….
La confiance des dirigeants à mon égard.
Reviendras-tu nous voir ou tu t’en fou de
nous ?
Bien sûr. Toujours
prêt au combat.
En
tout cas, nous vous souhaitons à toi et ta petite famille beaucoup de bonheur
pour le futur. Biz et à Bientôt…